L’asbl Femmes et Santé, le Centre de Ressources Handicaps et Sexualités et le projet Handicap et Santé viennent de publier un rapport sur les violences gynécologiques et obstétricales (VGO) vécues par les femmes avec une déficience intellectuelle vivant en institution.

Une matinée de présentation et d’échanges se déroulera le 17 mars de 9H30 à 13H00, dans les locaux de Mundo-B situé à Rue d’Edimbourg 26, 1050 Ixelles.

  • Au programme :
    • Accueil petit-déjeuner
    • un premier temps de présentation de la recherche suivi d’un échange ;
    • et un second temps de networking et de découverte d’outils pédagogiques.
    La matinée se clôturera par un moment convivial autour d’un sandwich.
  • Modalités :
    L’inscription est obligatoire, notamment pour des questions de catering, à l’adresse info@femmesetsante.be .
  • Consultez l’évènement FB

Dans le cadre de cette recherche, un service qui héberge des femmes avec une déficience intellectuelle a répondu à notre demande d’entretien :

« J’en ai vite parlé avec la cheffe d’équipe et nous nous demandons si nous pouvons vous apporter quelque chose. Nos résidentes sont toutes sous contraception. Elles n’ont plus de menstruations et n’ont pas d’activité sexuelle. Est-ce qu’avec ces informations il vous semble encore y avoir un quelconque intérêt ? ».

Cette réponse souligne l’invisibilité et la non-identification des violences vécues par ces femmes. Leur vie relationnelle, affective et sexuelle semble inexistante, sinon niée. Les phénomènes physiologiques qui les concernent comme les règles, peuvent être organisés de manière presque managériale. L’accès à un suivi gynécologique pour des problématiques comme les infections sexuellement transmissibles ou les dépistages est rarement envisagé.

Cette publication est le résultat de deux années d’interviews et d’analyses auprès de professionnel·les psychomédicosociales qui accompagnent des femmes ayant une déficience intellectuelle et vivant en institution.

Iels nous ont raconté les violences gynécologiques et obstétricales vécues par ces femmes, les freins et obstacles aux soins respectueux, le difficile respect de leur consentement et de leurs choix. Iels ont mis en avant les pistes de réflexions et d’actions possibles pour changer les pratiques et favoriser l’autodétermination vis-à-vis de leur corps.

Par cette publication, nos associations espèrent relater une situation encore souvent taboue et soutenir le changement au sein des institutions, des familles et des politiques.

Pour télécharger la publication, cliquez ici.

Pour commander un exemplaire papier, contactez Femmes et Santé à l’adresse info@femmesetsante.be

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